Faire le travail des autres, bonne ou mauvaise idée ? J’ai longtemps eu le « syndrôme du sauveur » ⛑️ : Quand une tâche n’étais pas faite (ou, pas à fond), je m’y collais sur mon temps personnel. Je pensais que c’était la solution pour être appréciée à la fois de mes équipes et de mes clients. C’est une grosse erreur. En prenant en charge le travail non fait, tu crées une dépendance. Les autres comptent sur toi pour terminer à leur place. C'est confortable pour eux, c’est destructeur pour toi. Tu t’épuises à petit feu 🕯️ et tu nourris même peut-être une rancoeur … 1️⃣ Tu proposes (ou imposes) une habitude néfaste, qui risque tôt ou tard de te faire exploser (effet bombe à retardement 💣 tic, tac…) Ton temps est précieux. Tu dois le consacrer à tes propres tâches. ➞ Clarifie la valeur de ton temps. Ce que tu ne dis pas, n’existe pas pour les autres ! 2️⃣ En faisant le travail des autres, tu envoies le message que leur négligence est acceptable. Et qu’elle peut durer… tu la prendras en charge. Cette négligence devient le « New Normal » et c’est toi qui l’a voulu (oups!). ➞ Responsabilise les autres, ça les valorise (on pense souvent l’inverse) 3️⃣ Tu prives les autres d'une occasion d'apprendre. En faisant face aux conséquences de leur inaction, ils peuvent grandir, s'améliorer. Si tu fais tout à leur place, tu les infantilises et peut -être même leur donne le sentiment atroce d’être « micro-managé ». Le confort n’est pas toujours une bonne chose ! ➞ Laisse aux autres la place de grandir, c’est comme ça qu’ils vont devenir meilleurs (c’est aussi ça, délèguer) Alors, la prochaine fois que tu te retrouves à faire le travail des autres, ou à t’excuser à leur place, pose-toi cette question : "Est-ce vraiment la meilleure chose à faire ?" Je parie que la réponse sera NON. Maintenant, tu as toutes les clés pour l’expliquer clairement 🫰 📸 : Amélie Marzouk