J’ai du mal à arrêter de « ruminer ». Pourtant, c’est bon pour moi : Les ruminations libèrent la créativité (ces deux processus sont controlés par la même partie du cerveau). Exemple irréfutable : N’êtes-vous pas meilleur pour créer, quand vous avez le coeur brisé ? (Je sais, c’est glauque, mais tout le monde a pensé « oui ») La bonne nouvelle, c’est que les ruminations peuvent être constructives. Si on s’entraine à les utiliser plutôt qu’à les fuir. Pour notre cerveau, visualiser permet de se préparer. Si on s’attache au sens premier de « l’intelligence », en tant que capacité à s’adapter... les ruminations nous rendent meilleurs et bien plus intelligents ! Plus vous visualisez une situation en ruminant, plus vous abordez des possibilités de la traiter. Et le plus puissant : c’est de réécrire la fin, ou d’y voir un scénario opportun. Exemple : ma femme part avec le boulanger mais finalement, je retrouve mon amour d’enfance en fouillant sur « copains d’avant » et la boulangerie se fait racheter par un nouveau concept, anti-gluten comme on aime. Je retrouve donc ma ligne et mon teint d’ado, en plus de mon amour de jeunesse, etc. Vous avez compris le process. Alors la prochaine fois qu’on vous dira de « lacher prise » et que vous n’y arriverez pas, sachez que l’inquiétude peut vous sauver. Il suffit d’apprendre à ruminer intelligemment. Cette parade m’aide depuis des années, maintenant, elle est à vous ♥️ 📸 I.A par Arnaud Gazet